Le freelance et les missions

Les missions pour un freelance
Petit récapitulatif sur les types de missions que l’on peut décrocher en tant qu’indépendant. Pour une personne qui fait du service en SSII, c'est soit une mission en régie soit une mission au forfait avec parfois des variantes : télétravail autorisé, 4/5ème...

Les missions

Tout d’abord, petit récapitulatif sur les types de missions que l’on peut décrocher en tant qu’indépendant. En fait, pour une personne qui fait du service en SSII, rien de nouveau, c’est la même classification :

  • mission en régie : vous êtes chez le client pour une mission longue. Vous avez une obligation de moyens : vous devez être présent et avoir une qualification conforme à ce qui est nécessaire pour le poste. C’est la mission classique par excellence, renouvelable par tranche de 3 mois mais ne pouvant pas dépasser 3 ans dans la majorité des cas. C’est le cadre le moins risqué.
  • mission au forfait : vous devez effectuer un travail sur un laps de temps défini contractuellement et vous avez une obligation de résultats sur un ensemble de livrables que vous avez convenu à l’avance. Ce sont en général des missions courtes. C’est plus risqué, pas de livrables, pas de paiement pour vos services.

Après vous pouvez avoir des variantes : télétravail autorisé, 4/5ème etc…

J’ai effectué 2 missions « longues » en régie et une mission au forfait de 20 jours.
Pour ma première mission j’ai du me battre pour m’imposer car la société fait une réelle séparation entre internes et externes. Première fois qu’on me regarde bizarrement parce que je tente de m’impliquer et de faire des propositions.
Sur ma dernière mission cela se passe beaucoup mieux, les externes sont bien considérés et il n’y a aucune barrière qui les empêchent d’être force de proposition.
Finalement, pour ce que j’en ai vu, quand le clivage avec les prestataires est trop fort, c’est souvent un signe de mauvaise santé de la boite.

Ce qui m’a plu :

  • la possibilité de faire une mission courte lors d’une période creuse sur ma première mission
  • la possibilité de répartir son temps sur plusieurs projets, je vais par exemple prochainement prendre 1 journée toutes les 2 semaines sur un autre projet

Ce qui m’a moins plu :

  • les boites qui font une trop grande séparation avec leurs prestataires et les traitent comme des pestiférés. Ces boites sont a fuir, aucun bon travail ne peut y être effectué.

La recherche de mission

Sur la recherche de mission, ça a été bien plus simple que prévu. En fait il existe des sites de recherche pour indépendants comme il en existe pour salariés, par exemple :

Le défaut, une fois le profil posé sur ces sites, le téléphone sonne tout autant qu’avec un bon vieux profil Monster. C’est pas toujours bien ciblé, la qualité n’est pas toujours au rendez-vous mais au moins ça permet de commencer à se faire des contacts.

Mais en fait c’est mon réseau qui m’a permis de trouver la première mission, un ancien collègue d’un ancien collègue d’un ancien collègue qui avait parlé de moi.
Clairement le réseau c’est ce qui permet de trouver les missions les plus intéressantes. Vous savez à qui vous avez affaire et les gens savent qui vous êtes.
Malheureusement le réseau d’un indépendant est limité au début, donc je suis repassé par freelance-info pour ma dernière mission.

Ce qui a bien marché :

  • mon réseau m’a permis de trouver 1 mission en direct
  • j’ai eu la chance d’avoir de bonnes relations avec mes intermédiaires sur les 2 autres missions
  • Je n’ai subi aucune durée d’intercontrat entre les missions

Ce qui a moins bien marché :

  • beaucoup trop d’appels, entre 5 et 10 par jours lors de l’activation sur freelance-info
  • beaucoup trop d’appels sans relation avec mon profil (développeur PHP en Picardie par exemple)
  • au démarrage de l’EURL, j’ai eu droit à deux annulations de mission au dernier moment avant de commencer (du vendredi pour le lundi)
  • je ne suis pas un spécialiste en négociation de contrat, j’ai du faire des efforts pour lire et négocier certaines clauses de contrat. J’ai des progrès à faire pour avoir de meilleurs contrats.

Les leçons à en tirer

En conclusion comme tout bon indépendant je dois continuer à agrandir mon réseau et me donner des délais moins serré pour trouver une mission. J’ai en effet tendance à me donner des délais trop courts. Si je passais plus de temps, même au risque d’avoir plus d’intercontrat je pourrais certainement trouver des choses qui me correspondent plus. Même si je ne me plains pas pour l’instant, je devrais être plus exigeant pour ne pas risquer une mauvaise surprise.

L’erreur du débutant c’est de brasser large et de vouloir plaire à tout le monde. Il faut vraiment considérer que vos entretiens servent autant à évaluer ce que l’entreprise peut vous apporter que l’inverse. En tant qu’indépendant vous retournerez sur le marché du travail assez rapidement alors autant éviter les missions mouroirs. Ça peut être reposant mais c’est très mauvais sur le long terme.

Désormais en plus des critères traditionnels (localisation, tarif, adéquation à mon profil) j’ai étoffé ma liste de questions quand je choisis une mission. Certains critères sont éliminatoires, d’autres constituent des plus qui peuvent faire pencher la balance :

  • qu’il y ait au moins une chose à apprendre sur la mission, que ce soit une techno, une façon de bosser ou n’importe quoi qui me donne une plus-value quand je ressortirai de la mission. Si je n’apprends rien ça risque d’être éliminatoire. Mais approfondir une connaissance peut m’intéresser dans certains cas.
  • que les personnes qui m’interviewent lors des entretiens techniques soient eux aussi convaincants. Si votre interlocuteur ne sait pas justifier ces propres choix techniques c’est rédhibitoire.
  • les profils des gens déjà sur la mission. Maintenant grâce a LinkedIn et compagnie il est facile d’en apprendre plus sur les gens. Ce n’est pas un critère éliminatoire mais cela peut constituer un plus si je sais que je peux bosser avec une personne reconnue par une communauté
  • la relation entre la société et le monde de l’open source. Sont-ils contributeurs ? Utilisateurs ? Ou bien réinventent ils la roue sans arrêt parce que l’open source c’est maaaal ?
  • la relation interne/externe
  • leur mode de gestion de projet
  • la quantité de code legacy
  • leur point de vue sur la qualité, l’intégration continue

Notre engagement

notre engagement pour les indépendants du numérique
La plupart des sites dédiés aux indépendants du numérique proposent un moteur de recherche de mission ou une cvthéque. Toutes les démarches et recherches sont tracées, les données personnelles sont enregistrées. Nous ne cherchons pas à savoir qui vous êtes et ce que vous faites ni à connaître le pourquoi et le comment vous le faites.

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